LA NATURE

Je sais des champs de fleurs
Où sifflent les mésanges,
Où le soleil rieur,
S'amuse avec les anges.

Des que l'aube  se vide
De ses couleurs rouillées,
La campagne timide,
Sent la terre mouillée.

La mer sans se lasser,
promene ses rivages.
Des mouettes vont passer,
Puis reprendront le large.

Et les vagues bavardes
Reviennent sans espoir,
Une lueur blafarde,
Vient caresser le soir.

L'homme dans son ardeur,
Va tuer le printemps.
Je sais des champs de fleurs
Où les dangers sont grands.

 

     scalray